Carlos Fuentes : potins autour du décès d’un grand monsieur

Tout ce qu’il vous faudra savoir autour de la disparition de Carlos Fuentes pour briller dans vos soirées mondaines ou pour approfondir vos connaissances personnelles (les excellents lecteurs de ce blog sont forcément de la deuxième catégorie, n’est-il pas ?).

Ce matin, à 10h, heure locale, une messe a été célébrée au domicile de l’écrivain, avec famille et amis. Vers 10h30, le cortège a pris la direction du palais de Bellas Artes.

C’est sous les applaudissements que le corps de Carlos Fuentes a fait son entrée au palais de Bellas Artes du DF, en présence du Président Felipe Calderon (qui avait déjà rendu une visite de condoléances hier soir, à l’annonce du décès de l’écrivain à son domicile) et du maire de Mexico, Marcelo Ebrard. Consuelo Saizar, présidente du Conseil National pour la Culture et les Arts, a parlé d’une « œuvre titanesque ». Le drapeau mexicain a été déposé sur le cercueil de l’écrivain. C’est la « Sarabande » de Jean Sébastien Bach qui a accompagné la fin de la cérémonie.

Le Sénat mexicain a respecté une minute de silence en honneur de Carlos Fuentes, et a annoncé son souhait que le nom de Carlos Fuentes en lettres d’or soit apposé sur l’un des murs du Sénat.

L’ensemble des médias espagnols a rendu un hommage vibrant au « penseur » mexicain.

Le péruvien Mario Vargas Llosa assure que « Carlos Fuentes sera encore lu pendant longtemps » tout en affichant une profonde tristesse.

Les forums de discussion sur Internet au Mexique plébiscitent « Aura » comme son œuvre la plus magistrale.