Le barro negro
Au début, tout le monde trouvait ça hideux. Pensez donc, des poteries noires ! Puis d’un coup, les designers et autres architectes d’intérieur ont commencé à noircir les murs, à les griser, à faire des décors minimalistes et ultra décalés, et le barro negro est devenu « super tendance, ma chérieeeeee ». Donc, si vous voulez faire un cadeau très « in » à un ou une amie branché, offrez-lui donc du barro negro.
Mais de San Bartolo Coyotepec uniquement (à moins que vous n’aimiez pas beaucoup l’ami(e) en question, évidemment. Auquel cas, à quoi bon lui offrir un cadeau ?!). Le village est situé à peine à onze kilomètres d’Oaxaca. Sur les marchés d’Oaxaca, vous aurez donc l’embarras du choix. Au début, un peu circonspecte, j’ai fini par me laisser convaincre et charmer par ces objets sombres et finalement assez fascinants.
Le processus de fabrication est relativement complexe et nécessite de 20 à 30 jours par objet selon son degré de finition. Il s’agit d’une argile spéciale, séchée au soleil pendant quatre jours. La cuisson se fait dans des fours enterrés sous la terre. Ce n’est qu’avec ce « barro » très spécial, de la zone, que la cuisson permet à la céramique d’obtenir cette couleur singulière. Inutile de tenter chez vous, jamais vous n’obtiendrez le même magique résultat. Théoriquement, le « barro negro » ne peut pas recevoir d’eau, donc méfiez-vous si vous achetez une carafe dans cette matière. En revanche, il paraît que le Mezcal s’y conserve très bien (me serais-je faite avoir ?????)…
Depuis 1996, le « barro negro » a obtenu une telle réputation mondiale qu’un musée lui est consacré à San Bartolo Coyotepec. Allez-y faire un tour, ça vaut le détour (bigre, qu’elle est drôle !)
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