Yucatán, tierra maya : Hacienda Uxmal
Plus près des ruines, impossible de trouver. Une très belle hacienda, à prix tout à fait abordable, avec même un restaurant sur le site archéologique (Le Loundge). Après la route, et avant d'attaquer la remontée vers Campeche, la perspective d'une nuit confortable n'est pas pour me déplaire.
Piscines, vieux temazcal récupéré de l'ère maya, jardins magnifiques (avec iguanes et paons), c'est un lieu de qualité. Si je disposais de plus de temps, j'aurais certainement pris le "cours de cuisine maya" avec le chef (dégustation de son "queso relleno" faite, peut-être pas, car c'était loin d'être mon meilleur durant tout le voyage !), ou j'aurais pu aller faire une balade à cheval sur l'ancien site de l'hacienda.
De nombreuses personnes connues ont foulé le sol de cet endroit, y compris le célèbre - et controversé - Stephens, archéologue de renom ayant tout de même beaucoup oeuvré pour les ruines mayas et la compréhension du "code" maya.
En fait, l'hôtel hacienda a été construit par Don Fernando Barbachano Peón vers 1950 sur les terrains qu'occupait longtemps avant "l'hacienda Uxmal", fondée en 1673 par le capitaine espagnol Don Lorenzo de Evia. Vous noterez que j'essaie de glisser, entre autres inepties, quelque infos culturelles, même si je sais que vous vous en fichez, mais c'est ma façon de faire "cuistre", on ne se refait pas ! Je sais, je sais... Y a que les photos qui vous intéressent...
A noter que des abrutosaures m'ont pas mal gâché la nuit, avec leur haut-parleur balançant à 23h des chansons d'amouuuuuurrrrrr, et avec un rituel singulier (où j'ai seulement compris qu'il y avait beaucoup d'abrazos, de larmes et d'amouuuuuurrrrrr toujouuurssss !). Si vous identifiez la "secte" qui opère, vous pouvez toujours me les signaler. Pas que je compte les poursuivre de ma vindicte mais que je sache à qui je dois mon insomnie, grrrr...