Mitla signifie en Nahuatl "Lieu des morts" et également en Mixtèque, et pourtant la charmante ville est un endroit de vie bien agréable. On lui préférera donc sa traduction zapotèque (plus en rapport avec le lieu), "lieu de repos". De fait, la ville articulée autour d'un seul axe principal, à une quarantaine de kilomètres de Oaxaca s'avère tranquille, et pas vraiment plongée dans la délinquance. Une impression confirmée par les locaux qui vantent tous la qualité de vie ici. Sur la place, on vend de "l'alfalfa" pour nourrir le "borrego", et les motos-taxis, pour 10 pesos, vous conduisent partout. La ville peut-être surprenante pour qui la découvre la première fois, ni belle ni moche et pourtant avec un charme indéniable.
Quand vous demandez le meilleur endroit pour boire une Margarita (bien méritée après des heures de route dans la Sierra), les jeunes vous indiquent aussitôt le bar El Calvario où officie l'adorable Claudio (un cordial saludo, Claudio!).
Nous logerons au Don Cenobio, seul établissement à la fois central, économique et pas trop mal de cette ville, un peu trop abandonnée malgré son indéniable intérêt touristique, en raison des ruines zapotèques que nous visiterons les prochains jours.