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12 Jun

LA GRIPPE PORCINE !

Publié par Gracianne

Ici, plus d'influence que d'influenza !

Aqui hay mas influencia que influenza !

 

Et si nous parlions d'Influenza ? Après tout, vous m'avez tous harcelée de messages électroniques, pensant que j'étais morte, parce que la France vous racontait n'importe quoi. Il faut dire que votre ministre Roselyne Bachelot a fait très fort ! Pour une fois qu'elle avait les moyens de faire son intéressante, elle n'y est pas allée de main morte. Mais au concret, quelle est réellement la situation, alors que jeudi dernier, Mexico a levé l'alerte sanitaire ?

De ce que j'ai lu, la situation n'est vraiment pas claire. Petit point et questions qui restent en suspens à mes yeux :

 

-          Combien y a-t-il de morts véritables au Mexique ?

Les premiers jours, on parlait de centaines. Aujourd'hui, après "confirmation", il n'en reste que 80 environ. La conférence de presse de Cordoba Villalobos en pleine "crise" était la plus désordonnée qui soit. Il n'a pas réussi une minute à donner des chiffres cohérents, s'emmêlant dans ses papiers, et étant de plus en plus confus au fur et à mesure des questions des journalistes. On ne sait donc pas combien il y a de morts, ni d'où ils sont. C'est la porte ouverte à toutes les fantaisies émotionnelles, à toutes les élucubrations. En France, quelqu'un m'a même juré avoir entendu de la bouche d'un ami dont la sœur vivait au Mexique que dans son village, 70 personnes étaient mortes. J'ai eu beau dire que "non, c'est impossible", le type n'en a pas démordu. Il y croyait dur comme fer.

C'est à ce genre de discours erroné que l'on arrive quand on cache les chiffres véritables, évidemment, et que l'on n'est pas plus clair que ça.

Toutefois, on peut comprendre le gouvernement mexicain de vouloir en finir avec cette grippe qui lui tombe sur le nez au moment où la crise l'affectait déjà lourdement. Une crise sanitaire ET une crise financière, ça fait très lourd à porter. Un Mexicain (de Mexico) m'a dit avoir son explication à ce sujet : "Tu sais quoi ? Moi je crois que tout ça, c'est du bidon ! On a fait tout un plat de cette grippe pour obtenir du fric des autres pays et ne pas se plomber l'économie, voilà ce que je crois". Et ma foi, ça peut s'entendre… Hormis que les conséquences touristiques désastreuses qui se profilent auront intérêt à être compensées par de l'argent, beaucoup d'argent. Faites vraiment pitié alors !

D'autant que certaines choses clochent. Revenons-en à nos morts deux secondes. Ceux qui lisent la presse mexicaine ne me contrediront pas : ici, quand quelqu'un meurt, la presse ne s'embarrasse pas de détails éthiques. La photo doit être sanglante, violente, et il n'y a aucun souci à montrer un cadavre. Je me souviens, il y a peu, de la photo du cadavre d'une jeune femme, assassinée, dont le corps, toutes jupes relevées sur ses jambes, gisait dans un fossé. Pour résumer, ici, on fait dans le concret. Et là, grande pudeur nationale, pas l'ombre de la photo d'un mort d'influenza dans la presse ? Pas l'ombre non plus d'une famille éplorée, en train de pleurer et d'enterrer son mort ? Où est le problème ? Car problème, il y a, forcément…

 

-          Combien de cas concrets ?

En dehors du nombre de morts, il y a aussi le problème du nombre de personnes infectées. L'OMS affirme qu'elles sont plus de 10.000 dans le monde. Des experts assurent qu'il y aurait eu plus de 23.000 malades au Mexique. Pourquoi personne n'en parle ? Une autre information est passée complètement à la trappe. Celle de ce chercheur Australien qui affirmait que le virus H1N1 avait été créé suite à une erreur de manipulation dans un laboratoire… L'OMS devait vérifier. On en est où ?

 

-          Et l'eau, dans tout ça ?

Lavez-vous les mains, qu'ils disent ! La première consigne, c'est celle-là ! D'accord, pas de problème. Sauf qu'au Mexique, ce sont tout de même 21 millions de personnes qui n'ont pas d'eau chez elles. Et personne ne tombe sur les politiques pour leur en faire la remarque ? Cela reviendrait-il à penser que la misère est une autorisation à la mort ? Que le virus H1N1 a bien deux formes ? Qu'il ne tue que ceux qui sont pauvres et s'avère bénin pour les autres ? Si je m'appelais Felipe Calderon (Dieu m'en préserve), au lieu de fermer les restos de Mexico, j'aurais débloqué de l'argent immédiatement pour veiller à ce que l'eau soit disponible pour tous. Et potable, si possible. Plutôt que de payer des laboratoires une fortune pour trouver un vaccin qui arrivera, de toute manière, trop tard sur un virus qui est bien parti pour muter. D'ailleurs, j'ai lu au Mexique que le virus aurait déjà muté. Pourquoi l'OMS n'en parle-t-elle pas ? C'est faux ?

 

-          La grippe au programme ?

Evidemment, à quelques semaines des élections législatives du 5 juillet, le sujet va être dans toutes les bouches des candidats. On en viendrait presque à croire que c'est plus pratique pour eux de parler de la grippe (maudits cochons ! maudits Américains ! maudits Asiatiques ! maudits Argentins qui nous ont mal traités !) que de la situation économique du pays. Il y a des thèmes de campagne qui, finalement, tombent bien.

 

-          Pauvres Mexicains

Il faut dire que le Mexique était le pays béni à incriminer. Leur fameuse "résignation séculaire" en faisait les victimes idéales. Parce que, à bien y regarder, tout ça a commencé dans le Sud des Etats-Unis, non ? Pas à Mexico… Mais en pleine arrivée d'Obama au pouvoir, effervescence mondiale après qu'un noir ait été élu et qu'on se soit enfin débarrassés de Bush, on n'allait pas coller une alerte sanitaire au pays le plus développé du monde, tout de même ? Et puisqu'il est bien connu que "lorsque les Etats-Unis éternuent, le Mexique s'enrhume", on a mis le dicton à exécution. Avec une bonne grippe. Résultat : plus personne ne voyage au Mexique, mais on continue de filer allégrement à New York ou au Canada, alors que les Etats-Unis ont plus de malades que le Mexique. Va comprendre, Charles !

 

-          Elle est bizarre, cette maladie !

Voyons, voyons… Un virus, une pandémie. Des mots qui font peur. Je ne suis pas docteur (Dieu m'en préserve), mais il me semblait qu'un virus de ce type était supra transmissible entre humains, et que c'est pour ça qu'il fallait utiliser des mascarillas et ne plus se faire de bisous. Alors, comment se fait-il qu'au sein des familles où des personnes ont été infectées et en sont mortes, tout le monde ne soit pas mort aussi ? Surtout au début où on ne savait pas à quoi on avait affaire. Je pense à cette femme de Oaxaca qui est, soi disant, la première à être morte sans que l'on sache qu'elle avait contracté le nouveau virus. Et les siens ? Rien du tout, pas un rhume, pas une pneumonie, rien ? Bizarre, non ?

 

Voilà, voilà donc toutes les questions que je me pose après cette fameuse grande crise de l'influenza. Vous êtes autorisés à m'écrire (g.hastoy@orange.fr) si vous avez des réponses cohérentes à me donner, et si c'est logique, je me ferai un plaisir de publier vos explications ici.

Sinon, dans les aéroports, tout va bien. Tu passes comme une tonne de drogue à la frontière d'un pays européen. Cool ! Moi qui m'attendais aux types en combinaison en train de me fumigéner la tronche, tu parles ! Rien, nothing, nada, nicht…

 





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26/05/2009


Aqui hay mas influencia que influenza!

Y si hablamos de la gripe? Es qué, despuès de todo, me habéis enviado un monton de correos electrónicos, pensando que yo estaba muerta, porque Francia estaba diciendo tonterias. Hay que decir que la Ministra Roselyne Bachelot lo hizo muy fuerte! Por una vez que tenía algo a meterse en los dientes, para darse importancia. Pero el hormigón, que es realmente la situación, mientras que el jueves pasado, Mexico ha levantado la alerta sanitaria?
Por lo que he leído, la situación no es muy clara. Y me quedo, huevona que soy, con unas cuestiones pendientes:

- ¿Cuántas muertes reales en Mexico?
Los primeros días, hablaban de cientos. Hoy, después de "prueba", sólo habría alrededor de 80. La conferencia de prensa de Córdoba Villalobos en plena "crisis" fue muy desordenada. El orador no conseguia dar cifras coherentes, buscaba en sus documentos, y se convirtió cada vez más confundido antes las preguntas de los periodistas. Por lo tanto, no está claro cuántos murieron, o de donde están. Es la puerta de entrada a todas las fantasías emocionales, todas las invenciones. En Francia, alguien me juró que escucho de la boca de un amigo cuya hermana vive en Mexico que en su aldea, 70 personas murieron. Yo contesté que "no, es imposible", el tipo no queria cambiar su opinion. Lo pensaba duro como el hierro.
Es este tipo de error que pasa cuando se ocultan las cifras reales, por supuesto, y no hay más claro que eso.
Sin embargo, podemos entender que el gobierno mexicano quisiera tratar de poner fin a esta gripe cuando la crisis ya afecta mucho al pais. Una crisis de salud Y una crisis financiera, es muy pesado de llevar. Un mexicano (de Mexico) me dijo su explicación: "¿Sabes qué, creo que todo es una trampa! Es una trampa para obtener dinero de los demás paises contra la gripe, es lo que creo. " Y, bueno, se puede oir ... Salvo que nadie quiere mas viajar a Mexico, y que se necesitara mucho dinero para compensar el problema turistico.
Mucho, mucho dinero.
Volvemos a nuestros muertos dos segundos. Los que leen la prensa mexicana no estáran en contradicción conmigo aquí: cuando alguien muere, la prensa no se preocupe con éticos detalles. La foto debe ser sangrienta, violenta, y no hay ningún deseo de esconder un cadáver. Recuerdo, no hace mucho, la foto del cadáver de una mujer joven, asesinada, cuyo cuerpo se encuentraba con la falda levantada, las piernas desnudas, acostado en una zanja. En resumen, aquí todo se ve, todo se publica. Hoy, gran modestia nacional, no la sombra de una foto de un muerte de la gripe en la prensa? No la sombra de un duelo familiar, a la hora de enterrar a sus muertos? ¿Dónde está el problema? Problema, si, porque hay uno, ¿no?...

- ¿Cuántos casos?
Además de el número de muertes, también existe el problema del número de personas infectadas. La OMS afirma que son más de 10.000 en el mundo. Expertos aseguran que hay más de 23.000 solamente en Mexico. ¿Por qué nadie habla? Otra información se fue completamente por el camino. No han oido de este australiano que afirmó que el virus H1N1 se habia creado debido a un error de manipulación en un laboratorio ... la OMS debía comprobar. Donde son las pruebas y los resultados?

- Y el agua?
Lávese las manos, dicen! Bueno, no hay problema. Salvo en Mexico, son 21 millones de personas que no tienen agua en casa. Y nadie cae en sus políticas para hacerles la observación? Eso para pensar que la pobreza es una autorización para la muerte? Que el virus H1N1 tiene dos formas? Mata a los que son pobres y es benigno para los demás? Si mi nombre era Felipe Calderón (Dios no lo permita, por favor), en lugar de cerrar los restaurantes en Mexico, me hubiera liberado el dinero de inmediato para garantizar que el agua está disponible para todos. En vez de pagar una fortuna para los laboratorios a encontrar una vacuna que va a suceder, de todos modos, demasiado tarde sobre un virus que está en muta. Además, he leído en Mexico que, ya, el virus ha mutado. ¿Por qué eso no lo dice la OMS? Cual es el problema?

- El programa de la gripe?
Obviamente, a un par de semanas de las elecciones generales el 5 de julio, será el tema en boca de todos los candidatos. Uno casi podría pensar que es más conveniente para ellos hablar de la gripe (malditos cerdos! Maldito americanos! Asiáticos Maldición! Malditos argentinos que nos han maltratado!) sino que de la situación económica del país.


- Pobres mexicanos
Hay que decir que Mexico fue el país bendecido por la culpa. Su famosa "secular dimisión" era perfecta para hacer de ellos las víctimas. Porque, todo bien mirado, todo comenzó en el sur de los Estados Unidos, ¿no? No en Mexico ... Pero en plena llegada de Obama al poder, después de una agitación mundial para que el negro fue elegido y, finalmente, deshacerse de Bush, no era posible admitir una alerta sanitaria en el país más desarrollado del mundo, de todos modos ! Y puesto que es bien sabido que "cuando los EE.UU. estornudan, Mexico se constipa", solo habia que ponerlo en acción. Con una buena gripe. Resultado: no hay más viaje a Mexico, pero alegremente siguen girando en Nueva York o Canadá, mientras que los Estados Unidos están más enfermos que Mexico. Pendejos !

- Muy rara, esta enfermedad!
A ver, a ver ... Un virus, una pandemia. Palabras que dan miedo. Yo no soy médico (Dios no lo permita, por favor), pero me parecía que un virus de este tipo estába por encima transmisible entre los seres humanos, y es por eso que habia que usar mascarillas y no hacerse besos ni abrazo. Entonces, ¿cómo es que en las familias donde las personas se han infectado y murieron, todo el mundo no está muerto también? Especialmente al principio cuando nadie sabía de lo que se trataba. Recuerdo a esta mujer de Oaxaca, que es, supuestamente, la primera que fallecio sin saber que había contraído el virus. Y los suyos? Nada en absoluto, no un resfriado, no neumonía, nada? Bizarro, ¿no?

Bueno, aqui son todas mis preguntas después de la famosa Gran Depresión de la gripe. Usted puede ponerse en contacto conmigo (g.hastoy @ orange.fr) si tiene respuestas coherentes a darme, y si tiene sentido, con mucho gusto publicaré sus comentarios aquí.
Aparte de esto, en los aeropuertos, todo bien. Lo pasas como una tonelada de droga en la frontera de un país europeo. Sin problema.
Yo esperaba a tios con mascarillas que iban a fumigenarme, pero… Nada, nothing, rien, nicht… Quizas, he soñado todo eso, ¿no?

 

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Une autre vision du Mexique...