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12 Jun

Taxiiiii, s'il vous plait ?

Publié par Gracianne

24/05/2009

Jour de fête à San Isidro. Nous étions invités, et sommes donc partis pour y être à trois heures. Un match de foot opposait Puerto Angel à Zipolite, c'était sympa, même si tout le monde attendait davantage la bagarre finale immanquable selon les locaux que les beaux gestes. Au final, pas de bagarre, et pourtant un terrible 3-0 en faveur de Puerto Angel. Au début du match, on nous avait servi un "caldo de gallina con verduras" (soupe de poule avec légumes) et un mole de poulet à se damner (voir photo dans recette du mole, page cuisine et gastronomie). Ensuite, nous avons traîné en espérant voir le "jalipeo", les taureaux, mais ça ne démarrait jamais, alors petit tour à la fête avec Roberto Carlos et Diana, puis retour à la maison. En taxi. Et en route, nous avons d'ailleurs vu un bel accrochage entre taxis. Mais plus de peur que de mal, une fois de plus ! Tiens, parlons-en des taxis, que je signe ici mon premier coup de gueule. Les Européens qui liront ce texte apprécieront à leur juste valeur. Je crains toutefois que l'incohérence de la situation n'échappe à beaucoup de Mexicains. Hélas !

 

Situation 1 : Vous habitez Mazunte, Zipolite, ou San Agustinillo, et il vous prend l'envie subite et stupide (j'en conviens) d'aller faire un tour à Pochutla faire vos courses. Vous seriez en Europe, il n'y aurait pas l'ombre d'un souci. Vous héleriez le premier taxi qui passe, le prix serait fixe et un quart d'heure plus tard, vous arriveriez à Pochutla. PAS ICI ! Il faut que vous preniez un taxi de VOTRE village (les autres n'ont pas le droit de vous charger. S'ils le font, ils perdent leur licence et on peut leur retirer leur taxi). Comme ils sont tous de la même couleur, je vous recommande d'avoir la vue affûtée pour les distinguer, si vous êtes un touriste de passage. Une fois trouvé le véhicule adéquat, demandez toujours à l'avance combien il va vous en coûter. Si vous êtes blond/e, güero/a, méfiez-vous, il est probable que vous payiez le double !

 

Situation 2 : Vous avez enfin trouvé votre taxi et vous dirigez, joyeux, vers Pochutla. Sachez qu'avant d'entrer dans la ville, votre taxi fera un détour. Il n'est pas en train de vous kidnapper ou de se perdre, il file juste demander une autorisation au Transito. Au service du transit, en fait. Eh oui, un taxi ne rentre pas comme ça dans une ville, voyons ! Comment ça, un service public ? Mais vous rêvez ! La notion de service est totalement étrangère à ce pays. Admettez-le.

 

Situation 3 : Vous arrivez à l'aéroport de Huatulco après 20 heures de vol (11 heures pour Madrid-Mexico, douanes – on y reviendra -, immigration, attente du vol de jonction, une heure et quart Mexico-Huatulco). Vous avez demandé à un taxi du village de venir vous chercher. Grossière erreur ! Un taxi n'a pas le droit de "rentrer à vide" dans l'aéroport. C'est pas beau, ça ? Donc, ou vous louez un taxi de l'aéroport (qui va vous demander le triple du montant pour vous conduire dans votre village perdu dans la brousse), ou les gens du village disposent d'un véhicule "civil" pour venir vous chercher, ce qui est rare, très rare !

 

A quelques semaines des élections législatives et alors que la campagne bat son plein à grands coups d'affiches, de camionnettes peinturlurées et de meetings dans les hôtels de luxe (ouais, c'est sûr que là ils vont rencontrer la vraie population qui va voter pour eux !), moi je voterais, ce serait pour celui qui mettrait un grand coup de pied dans ce système complètement tordu. Mais dans un aucun programme politique, je n'ai lu quelque chose d'aussi concret. C'est mieux de dire qu'ils veulent un Mexique meilleur et moins de problèmes et de corruption. On serait étonnés de lire le contraire, non ? Enfin, ce que j'en dis… En attendant, tous les taxis arborent la publicité gratuite de leur député favori. Et ici, ça ne choque personne. C'est encore le truc le plus drôle de cette affaire…



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Día de fiesta en San Isidro. Fuimos invitados, y, por tanto, fuimos para ser a las tres de la tarde. Un partido de fútbol entre Puerto Angel en Zipolite, fue agradable, incluso si todo el mundo esperaba más la inevitable batalla final entre locales que el bueno gesto tecnico. Al final, no hubo lucha,ni pelea, ni golpes pero un terrible 3-0 a favor de Puerto Angel. Al comienzo del juego, nos sirvieron un "caldo de gallina con verduras" y un mole a matarse de felicidad (ver foto en pagina cocina y gastronomia, mole). Luego arrastraron la esperanza de ver "jalipeo" (los toros), pero no se iniciaba nunca y, a continuación, fuimos a la fiesta con Roberto Carlos y Diana, y luego de regreso en casa. En taxi. Y, por cierto, también se produjo un choque entre los taxis. Pero más miedo que daño, una vez más! Oye, vamos a hablar de los taxis, y asi, firmaré mi primero (???) enojamiento. Los europeos que leen van a apreciar, estoy segura. Me temo, sin embargo, que la incoherencia de la situación sea casi cosa logica para muchos mexicanos. ¡Ay!

Situación 1: Usted vive en Mazunte, Zipolite, San Agustinillo y le lleva la envidia repentina y estúpida (estoy de acuerdo) para ir de compras a Pochutla. Si usted está en Europa, no sería una sombra de preocupación. Usted llamaria el primer taxi que pasa, el precio seria fijo, establecido y un cuarto de hora más tarde, se llegaria a Pochutla. AQUI, NO! Usted necesita tomar un taxi desde su pueblo (los otros no tienen derecho a cargar. Si lo hacen, perderán su licencia y pueden retirar su taxi). Ya que son todos del mismo color, le recomiendo tener ojo avizor para distinguirles, si usted es un turista de paso. Una vez encontrado el vehículo adecuado, siempre preguntar de antemano cuánto le costará. Si usted es rubio / e, Guero / a, tenga cuidado, es probable que usted paga doble!

Situación 2: Usted ha encontrado un taxi y se va, feliz, a Pochutla. Tenga en cuenta que antes de entrar en la ciudad, su taxi hara una pequeña gira/vuelta. No se trata de secuestrar a usted o hacerles una visita sorpresa de la ciudad, sino que el taxi tiene que obtener un papel de autorización en los servicios de tránsito. Sí, un taxi no entra asi en una ciudad! ¿Qué oigo, aqui al fondo?, un servicio público? Pero amigo! El concepto de servicio es totalmente ajeno a este país. Admítelo.

Situación 3: Llegada al aeropuerto de Huatulco, después de 20 horas (11 horas de Madrid a Mexico, aduana – volveremos a este tema otra vez - la inmigración, la espera del vuelo de conexión, una hora y cuarto de Huatulco).
Usted pidió un taxi desde el pueblo a recogerlo.
Fatal error! Un taxi no se le permite "entrar vacio" en el aeropuerto. Que maravilla, no? Por lo que hay que alquilar un taxi desde el aeropuerto (que le cobrara tres veces el precio que te pedian los de tu pueblo), o los aldeanos tienen un vehículo civil a buscarle, lo que es raro, muy raro!

A las pocas semanas de la elección y mientras la campaña está en pleno desarrollo con grandes ráfagas de carteles, furgonetas pintadas y reuniones en hoteles de lujo (sí, eso es seguro que alli se encontrarán la gente del pueblo que va a votar por ellos!), yo, si votaba, sería para aquellos que ponen un gran retroceso en el sistema completamente retorcido. Pero ni en un programa política, he leído algo tan concreto. Es mejor decir que quieren un Mexico mejor y menos problemas y menos corrupción. Sería sorprendiente leer el contrario, ¿verdad? Bueno, lo que yo digo ... Esperando, todos los taxis meten publicidad gratuita de sus hombres politicos favoritos en su taxi. Y aquí, no ofende a nadie. Esto es aún lo más divertido de todo, sobre este asunto ...

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